La restructuration de la forêt, une opportunité d'investissement pour les Français

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Longtemps considérée comme un placement discret, la forêt attire de plus en plus de particuliers. Entre diversification patrimoniale, recherche de sens et accessibilité financière, ce marché naturel connaît une mutation rapide.

Un investissement tangible et démocratisé
Dans un contexte économique incertain, la forêt s’impose comme un actif refuge. On constate une accélération inédite des recherches de parcelles, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, qui concentrent 42 % de la demande. Près de 60 % des projets visent des budgets inférieurs à 100 000 €, preuve que l’investissement forestier ne se limite plus aux grands patrimoines.
 

La taille recherchée illustre cette démocratisation : 73 % des acquisitions concernent des parcelles de moins de 50 hectares. Cette accessibilité attire de nouveaux profils d’investisseurs, particuliers en quête d’un patrimoine tangible ou familles souhaitant diversifier leur épargne. La forêt séduit aujourd’hui autant comme investissement solide que comme projet de vie porteur de sens?

Un marché en pleine structuration
L’attrait pour la forêt dépasse la seule logique financière. Les acquéreurs y voient un triple bénéfice : une diversification patrimoniale, une activité de loisir (chasse, promenade, entretien), et un impact environnemental positif. Cette demande accrue dynamise aussi l’offre : les propriétaires trouvent plus facilement acquéreurs, ce qui stimule les transactions et valorise les massifs. Les départements comme la Corrèze ou l’Ain enregistrent ainsi des hausses notables des recherches.
 

Derrière ce mouvement, c’est tout un écosystème qui se structure : experts forestiers, notaires, gestionnaires et cabinets spécialisés accompagnent les transactions.